La question de l’errance diagnostique reste centrale dans les maladies rares, plus d’un quart des personnes atteintes de maladies rares ne bénéficient pas d’un diagnostic précis.

Errance diagnostique et maladies rares

L’errance diagnostique dans les maladies rares est définie comme la période allant de l’apparition des premiers symptômes à la date à laquelle un diagnostic précis est posé : un quart des personnes atteintes de maladies rares attendent près de quatre ans pour que la recherche de leur diagnostic débute. Une fois dans le circuit du parcours diagnostic, cette recherche dure au moins un an et demi pour une grande majorité de malades et dépasse 5 ans pour plus d’un quart d’entre eux.

La médecine de ville au cœur du parcours diagnostique des patients atteints de maladies rares

Pour sensibiliser les médecins généralistes tenant une place centrale dans le parcours diagnostique des patients atteints de maladies rares, les Filières de Santé Maladies Rares en partenariat avec le Collège de la Médecine Générale ont produit un éventail d’outils dont ce dernier guide pratique pour faciliter le repérage et l’orientation des patients porteurs de maladies rares.

Un livret pour accompagner le médecin généraliste dans sa pratique face à un patient en errance diagnostique (cliquez sur l’image pour le télécharger)
Rappel

Aujourd’hui, plus de 7 000 maladies rares sont connues de la communauté scientifique, et 250 à 280 nouvelles maladies sont décrites chaque année grâce notamment aux progrès de la recherche en génétique. La réduction du temps requis pour obtenir un diagnostic correct et précis (errance diagnostique) est l’une des priorités phare du troisième Plan National Maladies Rares (PNMR3) des ministères en charge de la santé et de la recherche.

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