La 24ème édition du Congrès de Pneumologie de Langue Française (CPLF) s’est déroulée du 24 au 26 janvier 2020, à Paris. Deux fils directeurs pour ce congrès : le duo asthme/allergie et la médecine prédictive, de prévention, personnalisée et participative (4P), que l’on retrouve dans ce domaine, mais aussi dans les maladies respiratoires rares.
Dans cette nouvelle édition, la filière était présente et a accueilli sur son stand de nombreux professionnels venus de la France entière et de l’international, ainsi que des représentants d’associations de patients. Le congrès fut un moment privilégié pour présenter les missions de la filière et les outils mis en place au profit des patients (tels le livret d’information, le bulletin de recherche et la newsletter) et de la communauté médicale (tels que les RCP nationales, les PNDS et les formations).
Avec plus de 5 000 participants et plus de 1 000 communications, le congrès fût l’occasion de revenir sur les grands leviers de la discipline. Dans les maladies respiratoires rares, la médecine dite des 4P – prédictive, préventive, personnalisée, participative – s’est particulièrement développée ces dernières années.
Dans cette perspective, les experts des centres de référence et de compétence des réseaux Orphalung, PulmoTension et RespiRare se sont saisis de nouveaux outils tel le séquençage à haut débit pour identifier les anomalies génétiques de certaines maladies respiratoires rares. Ainsi, dans le cas où la maladie est déjà connue au sein de la famille, ce process a permis à la fois de détecter les apparentés sur leur statut génétique et de déterminer si les membres de la famille sont porteurs ou non.
Pour une prise en charge précoce, ce nouveau moyen de prévention personnalisé pourrait être mis en place en respectant plusieurs critères. De même, la découverte des variants génétiques fréquents associés aux pneumopathies interstitielles pourrait aider à prédire leur évolution, voire de prévenir leur apparition si les mesures préventives au sein de groupes à risque sont favorisées.
Enfin, il a été démontré que l’inclusion des patients dans le processus de soin permet d’optimiser l’adhésion au traitement et le contrôle de la maladie, mais aussi de nourrir la recherche pour mieux la comprendre et la traiter demain.
Retrouvez toutes les communications présentées au CPLF 2020, le dossier presse ainsi que les statistiques de participation.