Imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM) thoracique
L’IRM est un examen de radiologie qui ressemble au scanner, mais qui utilise de aimants (champs magnétiques) et des ondes électromagnétiques à la place de rayons X. Il n’est donc pas irradiant. Cet examen fournit des images très précises (en 2 ou 3 dimensions), qui sont surtout utiles en cas de suspicion de maladie vasculaire dans le thorax, telle qu’une hypertension pulmonaire (HTP).
L’appareil qui permet de prendre des images d’IRM est constitué d’un tunnel contenant un puissant aimant. C’est pourquoi l’IRM est formellement contre-indiquée chez certains patients portant des matériels métalliques tels que :
- pacemakers (stimulateurs cardiaques) ;
- défibrillateurs cardiaques implantables (appareils délivrant un choc électrique en cas de troubles cardiaques) ;
- prothèses ;
- patchs transdermiques (placés sous la peau) ;
- cathéters (tubes introduits dans un vaisseau ou un organe) ;
- pompes implantables ;
- valves cardiaques ;
- implants pour traiter une surdité ;
- éclats métalliques dans les yeux ; etc.
Cependant, dans certains cas, l’examen peut être pratiqué malgré la présence d’une prothèse articulaire, de pinces ou vis chirurgicales. D’autre part, les patients souffrant de claustrophobie doivent l’indiquer. L’intérieur de l’appareil est bien éclairé et ventilé, mais des précautions particulières seront aussi programmées, pour éviter tout malaise.
Dans certains cas, la réalisation d’une IRM nécessite l’injection d’un produit de contraste (le plus souvent à base de gadolinium, un métal faisant partie des terres rares). Cette substance opacifie des éléments du corps, pour les rendre visibles sur les images enregistrées pendant l’examen. L’injection d’un produit au gadolinium est un acte fréquent, généralement bien supporté. Cependant, comme avec d’autres médicaments, des réactions imprévisibles restent possibles. Elles sont habituellement passagères et bénignes : sensation de chaleur, nausées, etc.
Le plus souvent, il n’est pas nécessaire d’être à jeun pour effectuer une IRM. La durée d’examen est plus longue qu’en scanner, jusqu’à 45 minutes ; il est indolore et est réalisé par un technicien en radiologie, sous la responsabilité d’un médecin radiologue (qui analyse les images).