Près de 2700 participants ont été accueillis au 22e congrès du collège national des généralistes enseignants (CNGE), du 14 au 16 décembre 2022 au Grand Palais à Lille. Ce rendez-vous annuel a rassemblé les enseignants, les étudiants, les adhérents des collèges locaux, et tous les universitaires de la filière médecine générale venus se rencontrer et débattre de leur expérience nationale ou internationale, de leur métier, des patients, et se former à de nouvelles techniques et nouveaux outils. Une occasion pour les filières de santé maladies rares (FSMR) d’accroître la visibilité des maladies rares et de présenter les nouveaux outils de travail grâce à un stand commun.
Les médecins généralistes sont les médecins de 1er recours, ils sont donc fondamentaux, car premiers soignants vers lesquels les patients se tournent à l’apparition des premiers symptômes. Internes et médecins installés sont toujours curieux, comme l’an dernier, de connaître les aides disponibles pour faciliter leur future pratique notamment le parcours vers un diagnostic.
Sur le stand, plusieurs dépliants et livrets étaient à disposition des congressistes :
- Fiche du site internet interfilière qui centralise les outils mis en place par les filières ;
- Livret de présentation des 23 FSMR ;
- Les fiches pratiques « de la suspicion au diagnostic » et « j’ai un patient atteint d’une maladie rare », conçues en lien avec le Collège de Médecine Générale (CMG), qui expliquent le passage de phase de suspicion à la prise en charge.
La nouveauté cette année ?
Le site “les clés du diagnostic” permettant d’entreprendre pour un médecin généraliste, comme un expert, une procédure diagnostique en ligne. Ce site est un guide qui permet de passer d’un symptôme très général à l’orientation vers un diagnostic de pathologie spécifique et viser à lutter contre l’errance diagnostique. Une dizaine de clés sont en cours de conception au sein des FSMR et viendront peu à peu enrichir ce contenu. A l’issue de la labellisation par le Ministère en charge de la santé, des centres de référence maladies rares, leurs coordonnées apparaîtront pour que les médecins puissent adresser leurs patients à un centre expert.
